Exemple 2..4 :
Si l'on prend l'exemple des commandes suivantes :
% ls -l arthur lancelot merlin % ln -s lancelot dulac % ln merlin enchanteur % ls -l -rw-r--r-- 1 schmoll nobody 37 Jul 25 12:00 arthur lrw-r--r-- 1 schmoll nobody 37 Jul 25 12:03 dulac -> lancelot -rwxr-xr-x 2 schmoll nobody 37 Jul 25 12:01 enchanteur -rw-r--r-- 1 schmoll nobody 37 Jul 25 12:02 lancelot -rwxr-xr-x 2 schmoll nobody 37 Jul 25 12:01 merlin
donc
On remarque que le fichier dulac est de type « lien » et pointe vers le fichier lancelot. Le nombre de liens pour dulac est 1 (un lien vers lancelot).
En conclusion, pour les liens symboliques :
L'information sur le disque est accédée uniquement par le fichier « lancelot ».
Lorsqu'on accède au fichier « dulac », le système, renvoie l'identifiant du fichier « lancelot ». Par conséquent, si le fichier « lancelot » est détruit, « dulac » perdra les références aux données.
En conclusion, pour les liens logiques :
Par contre, les types des fichiers « merlin » et « enchanteur » correspondent à un « fichier régulier » ou « standard ». De plus, la commande « ls -l » indique deux liens. En effet, les secteurs sur le disque physique correspondent à deux noms différents (fichiers merlin et enchanteur).
L'information ne réside q'une seule fois sur le disque mais elle peut être accédée par deux noms de fichiers différents. Par conséquent, si le fichier « merlin » est détruit, le système a toujours accès aux données via le fichier « enchanteur ».
Le seul moyen de connaître les liaisons entre deux liens logiques est de connaître l'identifiant sur le disque (« i-node ») et de rechercher les fichiers le référençant.
Le tableau montre les correspondances des commandes
cp, mv et ln entre les systèmes d'exploitations UNIX,
OpenVMS et MS-DOS.
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